La République ne peut tolérer plus longtemps la dérive criminelle du trafic de cannabis
7 décembre 2010
Le 3 décembre 2010
Déclaration de François ASENSI,
Député de Sevran
François Asensi condamne avec la plus grande fermeté l’attaque criminelle dont a été victime hier soir un policier, dans le quartier de Cité Basse à Sevran.
Le Député de Sevran tient à exprimer son entière solidarité au policier et à ses collègues dont les précieuses opérations de fouilles et de sécurisation sont appréciées des habitants du quartier. Cette attaque lâche, par une voiture fonçant sur un policier à pied, démontre la détermination de trafiquants sans foi ni loi lorsqu’il s’agit de préserver un commerce juteux.
La République ne peut tolérer plus longtemps la dérive criminelle du trafic de cannabis, qui a endeuillé à plusieurs reprises la ville de Sevran, meurtri des familles et choqué l’ensemble des habitants.
Les sevranais refusent d’attendre que se produise un nouveau drame. A l’été 2009, cinq personnes d’une même famille avaient péri par les flammes dans un incendie lié à la drogue.
Aucune complaisance n’est de mise face au trafic de cannabis. Il est inconséquent de présenter sa dépénalisation comme une panacée, tant il répond à la recherche de revenus de substitution d’une poignée d’individus vivant dans des conditions précaires. Déjà, l’économie souterraine opère un dangereux transfert du trafic vers la cocaïne. La tranquillité publique et la cohésion sociale s’en trouvent plus encore ébranlées.
François Asensi réclame depuis des années l’implantation à Sevran d’un commissariat de proximité doté de moyens renforcés, et se félicite que l’Etat ait finalement répondu favorablement à cette exigence.
Il est désormais urgent que les personnels et les crédits de ce commissariat soient débloqués. A cet égard, l’ajournement du financement du Conseil régional d’Ile-de-France pour des divergences au sein de la majorité Verts-PS est une décision regrettable et difficilement compréhensible.
La sécurité des sevranais doit primer sur toute autre considération.
Je partage totalement cet avis. La dépénalisation est une fausse réponse au trafic de stupéfiants. La drogue est un problème de santé publique, comme l’alcool ou le tabac, et la légaliser ne résoudrait rien. Ce qui continue de présenter le cannabis comme une drogue douce devraient un peu plus se confronter à ces parents dont les enfants (oui on fume de plus en plus jeune) sont dépendant du cannabis. Il est loin le temps de la “fumette” du joint festif. Aujourd’hui, des jeunes ne peuvent se passer de leur dizaine de joints quotidiens. Au lieu de faire des discours totalement utopiste, le Maire de Sevran, le premier devrait exiger de nos gouvernants que les problèmes liés à la consommation des stupéfiants soient réglés.
Si l’on donnait aux gens les moyens de vivre dignement, tous ses jeunes qui n’ont pour certain jamais vu leur parents travailler aurait d’autre valeurs que celle de l’école de la rue. Tous cela est un choix de société : l’accès à l’éducation, accès au réseau de santé, l’accès à la culture, etc. Mais voilà, ce n’est pas la société que l’on nous propose.
Je partage totalement cet avis. La dépénalisation est une fausse réponse au trafic de stupéfiants. La drogue est un problème de santé publique, comme l’alcool ou le tabac, et la légaliser ne résoudrait rien. Ce qui continue de présenter le cannabis comme une drogue douce devraient un peu plus se confronter à ces parents dont les enfants (oui on fume de plus en plus jeune) sont dépendant du cannabis. Il est loin le temps de la « fumette » du joint festif. Aujourd’hui, des jeunes ne peuvent se passer de leur dizaine de joints quotidiens. Au lieu de faire des discours totalement utopiste, le Maire de Sevran, le premier devrait exiger de nos gouvernants que les problèmes liés à la consommation des stupéfiants soient réglés.Si l’on donnait aux gens les moyens de vivre dignement, tous ses jeunes qui n’ont pour certain jamais vu leur parents travailler aurait d’autre valeurs que celle de l’école de la rue. Tous cela est un choix de société : l’accès à l’éducation, accès au réseau de santé, l’accès à la culture, etc. Mais voilà, ce n’est pas la société que l’on nous propose.
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